Description
ORANGE BLOSSOM #001
Simulation 3D Guselo #001
1 – Son histoire :
Elle est la première du nom : la Guselo n°001, prénommée Orange Blossom, matrice de toutes les guitares Guselo.
Les premières ébauches datent de 2018 , elle est le fruit d’une longue réflexion et d’une envie de créer des instruments singuliers et originaux. Elle s’inscrit dans la tradition des solid body électriques tout en reflétant mes envies sonores et de mes gouts esthétiques, de surcroit avec quelques innovations techniques : corps creusé pour plus de légèreté, utilisation de « bois » composite et d’aluminium pour leur propriété mécanique, partis pris sonores assumés.
2 – Le corps :
L’essence utilisé est du tilleul européen, plus dense et plus solide que le tilleul américain, en trois pièces collées. D’une coloration sonore plutôt neutre, il permet de mettre en valeur les caractéristiques sonores propres à chaque micro. L’utilisation d’essences « locales » n’est pas anodine : le choix est fait de ne pas utiliser d’essences exotiques car elles ne s’imposent pas mais aussi dans le but d’un plus grand respect de l’environnement.
Le design est original tout en s’inspirant de ce qui a déjà été fait, ce dernier s’attache à mettre en valeur les courbes de l’instrument. Elle est moins volumineuse et plus légère que la plupart des solid body du marché : 3,1 kilos
Une couleur et des matériaux originaux : un esprit 70’s « flashy » et « disco », orange avec pickgard en aluminium poli, lui donnant une touche funky et glam rock.
Les pickgards insérés dans le corps demandent un certain travail de lutherie, précis et minutieux, et donnent un aspect organique à la guitar en soulignant ainsi ses formes. Cela permet aussi de masquer les cavités qui allègent l’instrument tout en bénéficiant d’une architecture « hollow body » sans en affecter le son. De plus cela permet d’avoir un talon moins proéminent et donc un meilleur accès aux aigus.
Le vernis à base aqueuse (ainsi que la coloration) est dépourvu de solvant donc meilleur pour l’environnement et la santé lors de sa pulvérisation. Il est certes moins dur que les vernis polyuréthane d’aujourd’hui, mais se rapproche des propriétés physiques et esthétiques d’un vernis nitrocellulosique que l’on trouve sur les guitares vintages. Il nécessite minimum 4 à 5 semaines de séchage.
3 – Le manche :
Il est en érable, d’un radius de 12 pouces et d’un profil en « C ». Sa particularité et son innovation est de n’avoir pas de trus-rod car ce dernier est remplacé par une « nervure » en bois composite qui assure sa rigidité. Le collage est en « T » c’est à dire que l’arête centrale est incérée perpendiculairement dans la touche qui elle aussi est en bois composite. L’érable est collé en “sandwich” à cette nervure centrale. La rigidité est totale. Le bois composite a en quelque sorte la densité d’un ‘ébène « augmenté », plus rigide et polissable.
Les repères de touche sont en aluminium, 24 cases pour un meilleur accès aux aigus, frettes jumbo.
La tête est traitée de la même manière que le corps avec sa mise en couleur puis vernis et avec plaques en aluminium. Un tel traitement de la tête est plutôt rare sur une guitare électrique et lui donne cet aspect unique qui est peu répandu sur les guitares de série.
4 – L’électronique :
Les micros : un humbucker Seymour Duncan SH6 avec un haut niveau de sortie en position chevalet, un micro Seymour Duncan STKT-1N style Télé en position manche avec lui aussi un haut niveau de sortie. Ce couple est détonnant : micro grave idéal pour les rythmiques, micro aiguë idéal pour les gros sons, ronds, chauds et puissants. Le tout offrant une palette de sons extrêmement large allant de l’esprit “Telecaster” (position manche) à l’esprit “Les Paul” (position chevalet).
Un volume push-pull permet de splitter les deux micros et d’offrir une palette sonore encore plus riche.
A l’état de prototype, elle me sert actuellement de guitare principale au quotidien, en « studio » comme à la scène, elle m’accompagne dans mes activités de musicien amateur. Pour autant, et sur demande expresse, cette guitare est mise à la vente via l’onglet « Contact ».
Frédéric Carayon